Dans le jardin
La jeune dame qui marche sur la pelouse
Devant l’été paré de pommes et d’appas,
Quand des heures Midi comblé jette les douze,
Dans cette plénitude arrêtant ses beaux pas,
A dit un jour, tragique abandonnée – épouse –
A la Mort séduisant son Poète : « Trépas !
Tu mens. Ô vain climat nul ! je me sais jalouse
Du faux Éden que, triste, il n’habitera pas. »
Voilà pourquoi les fleurs profondes de la terre
L’aiment avec silence et savoir et mystère,
Tandis que dans leur coeur songe le pur pollen :
Et lui, lorsque la brise, ivre de ces délices,
Suspend encore un nom qui ravit les calices,
A voix faible, parfois, appelle bas : Ellen !
Stéphane Mallarmé
bonjour ma sylvie,
RépondreSupprimerbelle et douce semaine
depuis le réveil ,il pleut oh que cela fait du bien ,et un petit 18 degré
les deux jours passés trop chaud pour moi
ta création est toute jolie ,passe une bonne fin de lundi
gros bisous a toi ma sylvie
SupprimerCoucou ma douceur
Merci infiniment ma douce amie pour ton gentil commentaire , ici ça a monté à 35° hier et là il va faire encore 34° et je faits toujours l'infirmière pour mon mari , je suis très fatiguée , bonne journée , prends bien soin de toi .
Mille doux bisous du ♥