Chaleur estivale
Sur la plage le parasol fermé pointe au firmament Ma langue savoure les grains de sel sur mes lèvres moites Mes pieds s’enfoncent dans le sable chaud Le sommeil me guette Le rêve m’attend Le soleil grandit l’éternité de mes pensées. Je répète jusqu’à l’hallucination les vers que tu as écrits pour moi, une nuit à côté des étoiles. Sous l’astre de l’été je revis notre amour : colonne ivre du temple de l’éternité Les saisons se succèdent Et moi je crois encore aux feux d’artifices.
Sybille Rembard
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